Le manque du sommeil est un problème grave qui touche plusieurs personnes de nos jours. Le rythme pressé et accéléré de la vie quotidienne aggravé par la disponibilité à tout-va de la lumière artificielle sont considérés parmi les causes majeures de la diminution palpable du temps de repos nocturne. Environ 17 % des Français souffrent des troubles de sommeil et de dérèglement de leurs cycles naturels parce qu’ils couchent tard et restent éveillés pour accomplir plusieurs activités liées au travail tel que le commerce ou bien liées aux soirées mondaines à savoir les cafés, les bars, les cinés. Ainsi, les personnes qui dorment mal pendant la nuit à cause de l’insomnie ou à cause d’autres troubles de sommeil risquent de mettre en péril leur santé. En d’autres termes, l'insomnie chronique, l'insomnie psychophysiologique et le trouble de sommeil, s’ils ne sont pas diagnostiqués et traités le plus tôt possible peuvent avoir des effets délétères sur la santé aussi bien physique que morale. Malheureusement, il a été constaté récemment une consommation excessive de somnifèreschez les jeunes dans le dessein d'améliorer le sommeil. Or, un bon sommeil est un besoin impérieux pour assurer le bon fonctionnement de l’organisme.
Le manque du sommeil favorise l’obésité
Les problèmes de sommeil peuvent conduire les individus à consommer de grosses quantités des aliments riches en glucides et en calories chose qui peut altérer notre satiété. En effet, un mauvais sommeil nous rend fatigué et à cours d’énergie ce qui nous oblige à recourir à des voies faciles pour notre alimentation. A cet effet, on consomme des fast-foods et des plats industriels au lieu de préparer une nourriture saine et équilibrée. Ce style de vie malsain détériore la capacité de notre organisme et affaiblit ses fonctions métaboliques indispensables à l’élimination de graisses de notre corps. Du coup, le corps devient lui aussi paresseux et stock davantage de graisses. En plus, lorsqu’on souffre des troubles de sommeil, on se trouve dans un état de lassitude morbide qui rend les personnes incapables de pratiquer une activité physique, cruciale pour favoriser la dépense énergétique. Les gens qui ne se reposent pas assez pendant la nuit et qui consomment des boissons énergétiques et de la caféine diminuent la quantité de la leptine dans leurs corps. La présence suffisante de cette hormone est vitale pour notre organisme vu qu’elle contribue à avoir une sensation de satiété comme elle favorise également la consommation des calories. Face à ce risque sanitaire, il va falloir trouver le sommeil pour rétablir un équilibre dans le corps humain.
Manque de concentration et sensation chronique de fatigue
La constatation la plus visible d’un dysfonctionnement de sommeil est sans aucun doute l’état de fatigue et d’épuisement qui en découle. Le matin, une sensation de fatigue générale nous torture. On peine à bouger les pieds, on a la tête lourde et le vertige, et on peut même parfois dormir au travail. Cet état de fatigue pernicieuse perturbe nos capacités de concentration et nos fonctions cognitives. Par ailleurs, si on est fatigué tout le temps, on ne peut guère accomplir la moindre des taches que ce soit au travail ou bien en dehors. De surcroît, l’état de fatigue permanent peut être à l’origine des troubles de l’humeur. En effet, les personnes qui se trouvent dans des états pareils peuvent devenir facilement irritables et antipathiques. Ainsi, une personne fatiguée et lasse est sujette à des sauts d’humeur, or un sujet bien reposé et détendu peut maîtriser son comportement, ses paroles et ses actions. Donc, le manque du sommeil génère une fatigue délétère qui risque de réduire la capacité de prise de décisions de bons sens et d’exciter le changement d’intensité d’émotions.
Le manque du sommeil affaiblit la défense immunitaire
Les troubles du sommeil augmentent indubitablement nos vulnérabilités face aux différentes maladies et pathologies. Ainsi, notre résistance s’affaiblit ostensiblement. Lorsque on dort peu, on risque à rendre moins efficaces nos globules blancs et nos anticorps. Cela veut dire qu'une mauvaise qualité du sommeil peut aller jusqu’à dégrader les aptitudes des systèmes immunitaires à bien mémoriser l’ensemble des atteintes infectieuses. Donc, le manque du repos expose l’être humain aux attaques virales et bactériennes. Du coup, les personnes dont la qualité de sommeil est compromise, leur probabilité d’attraper un rhum est multipliée par trois. Après avoir mis volontairement un virus ordinaire de rhum dans les nez de 153 personnes, une expérience menée par des scientifiques de l’université de Pittsburgh aux Etats-Unis a démontré que les attaques virales étaient trois plus nombreuses parmi ceux dont la durée du sommeil était moins de sept heures sur une période de 15 jours avant le test. Cependant, les sujets qui avaient profité d’un sommeil régulier d’une durée de 08 heures voire plus avaient beau résister à l’infection virale.
Manque du sommeil : détérioration du cerveau
Le manque du sommeil pourrait avoir des effets néfastes sur notre cerveau. Certaines personnes qui ont des troubles de sommeil risquent de mettre en péril le bon fonctionnement de leur cellule nerveuse et de leur neurone. En effet, lorsque on ne dort pas suffisamment, nos neurones travaillent au ralenti ce qui affecte la célérité de la transformation de l’information d’un neurone à l’autre. Dans ce sens, le manque du sommeil ralentit la capacité du cerveau à opérer la transformation rapide d’une image visuelle en pensée consciente. Ainsi, cet état de fait peut être expliqué par la diminution du temps de réflexe d’un conducteur atteint d’un manque de sommeil. De même, le manque du sommeil peut augmenter les risques d’autres troubles neurologiques tels que la perte de mémoire, la maladie d’Alzheimer, les hallucinations. Une étude effectuée par des chercheurs de l’université Polytechnique des Marches en Italie avait prouvé que les rats privés de sommeil présentaient des risques imminents de la maladie d’Alzheimer. La perturbation du cycle du sommeil chez l'enfant peut nuire à la croissance normale du son cerveau d’où la nécessité de résoudre cet aléa afin d'éviter la résurgence de graves complications.